Les sports de nature se définissent à travers les lieux dans lesquels sont pratiquées ces activités.

Selon l’article L311-1 du Code du sport, « Les sports de nature s’exercent dans des espaces ou sur des sites et itinéraires qui peuvent comprendre des voies, des terrains et des souterrains du domaine public ou privé des collectivités publiques ou appartenant à des propriétaires privés, ainsi que des cours d’eau domaniaux ou non domaniaux ». Ou encore, les sports de nature « s’exercent en milieu naturel, agricole et forestier – terrestre, aquatique ou aérien – aménagé ou non » (instruction n° 04-131 JS du 12 août 2004).

Le périmètre est vaste et l’on peut retrouver des sports allant de la course d’orientation, la raquette à neige, le cyclisme sur route, le tir à l’arc. Pour en savoir +, consultez le Pôle ressources national sports de nature (PRNSN) du Ministère du sport, ici.

Peut-être y aurait-il un intérêt à établir des distinctions entre les pratiques selon le rôle joué par la nature dans l’activité, et prenant en compte les impacts sur l’environnement, notamment en perspective des bouleversements écologiques présents et à venir.

santé physique

↘ 30% Risque de maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, accidents vasculaires cérébraux, infarctus du myocarde) (Li et al, 2012)

↘ 24% Risque de cancer du côlon (Anses, 2016 ; Wolin et al. 2009)

↘ 25% Risque de cancer du sein (Anses, 2016)

↘ 20% Risque de cancer du poumon (McTiernan et al, 2019)

↘ 25 à 35% Risque de diabète de type 2 (Warburton et al., 2010 ; Duclos et al., 2013)

↗ Force musculaire (Rivière et al., 2015 ; Landi F et al., 2014)

↗ Endurance, fonction cardiaque et respiratoire (Lin et al., 2015)

↗ Souplesse, coordination et équilibre (Inserm, 2015 ; Hughes et al., 2010)

santé mentale

↘ Troubles anxieux (Gordon et al., 2017 ; Wegner et al, 2014 Bartley et al 2013)

↘ 19 à 30% Risque de dépression (Mammen, Faulkner, 2013, Kandola et al., 2020)

↘ 40% Risque de maladie d’Alzheimer (Beckett et al., 2015)

↗ Capacités cognitives (Donnelly et al, 2016)

santé sociale

↗ Intégration sociale (Eime et al., 2013)

Sommeil

↗ Qualité du sommeil  (Committee PAGA, 2018)

sport santé

Le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) définit le concept « sport-santé » de la manière suivante : « établir les conditions de pratique d’une discipline sportive aptes à maintenir ou améliorer la santé en prévention primaire, secondaire ou tertiaire ».

Le Médicosport-santé est un dictionnaire à visée médicale des disciplines sportives qui recense les caractéristiques physiques, physiologiques et mentales de chaque discipline ainsi que les conditions de pratique dans le cadre du sport-santé.

En savoir + :

• vidal.fr/sante/sport/infos-sport-medicosport-sante/

sport sur ordonnance

Il s’agit d’une prescription médicale permettant de pratiquer une activité physique adaptée afin de prévenir et réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles. Réservé dans un premier temps aux personnes souffrant d’une affection de longue durée, de plus en plus de personnes peuvent bénéficier de cette démarche, du fait de leur situation de handicap ou de perte d’autonomie ou de leur pathologie.

En savoir + :

• sante.fr/sport-sur-ordonnance-pour-qui-pourquoi-comment

L’être humain se sent bien dans la nature car c’est l’environnement dans lequel il a évolué pendant des centaines de milliers d’années (notion de biophilie).

A l’heure où la population vit dans un monde essentiellement “artificiel et virtuel”, se retrouver au contact de la nature est essentiel. Le contact à la nature peut jouer un rôle bénéfique sur les 3 axes de la santé, en préventif comme en curatif.

S’est créé depuis plusieurs décennies, une distanciation physique et mental entre l’humain et la nature, aussi appelée déficit de nature. Chez l’enfant, l’exposition directe à la nature est pourtant essentielle pour un développement sain et pour sa santé physique et émotionnelle (obésité, trouble de l’attention, dépression).

lien vers l’article complet ici

Santé mentale

De nombreuses études ont démontré les bienfaits d’un contact à la nature sur le stress, l’humeur, les émotions positives et la satisfaction générales à l’égard de la vie.

Santé physique

Le contact à la nature renforce le système immunitaire, au contact des micro-organismes extérieurs (phytoncide, par exemple).

Les espaces de nature sont propices à la pratique d’activités physiques. Des études européennes ont montré une diminution du risque d’obésité de l’ordre de 40% corroborée par l’observation d’un taux réduit de diabète de type II. L’autre conséquence est la diminution des problèmes respiratoires et cardiaques (qualité de l’air).